Vernissage inauguraldu 19 mars au 10 avril 2009
Voir le dossier de presseRaymond Pagès naît à Paris en 1923.
Disciple du grand affichiste Paul COLIN, il entame dès 1952 une carrière de créateur graphique pour la publicité. La notoriété arrivera en 1971 lorsque AIR FRANCE lui confiera de renouveler sa série d'affiches, à la suite de celles crées par Georges MATHIEU en 1968.
Après leur inauguration au Musée des Arts décoratifs, ces affiches furent diffusées dans le monde entier où de nombreuses expositions leur seront consacrées.
Elles comptent parmi les plus singulières de l'histoire de la publicité, par la vision poétique et secrète qu'elles offrent des pays survolés par Air France. Raymond Pagès utilise pour leur réalisation des techniques nouvelles de photographie et d'impression sur des supports variés.
Pour celle de l'Italie, entièrement blanche et vivant de son seul relief, le tollé désapprobateur à l'origine se transformera en immense succès.
Cet ensemble sera couronné par quatre médailles d'or. D'autres affiches de Pagès seront également remarquées en obtenant la "Sirène d'or" à la onzième Exposition internationale de l'Affiche touristique de Milan en 1975 et le Grand Prix de l'Affiche à Paris en 1980.
Parallèlement à son activité publicitaire, Raymond Pagès a poursuivi des recherches plastiques personnelles sur la matière, la couleur, la forme et leur rapport aux mots et à leur sens. Avec maîtrise, il explore de nombreuses techniques: peinture, collage, impression...
Dans les années 90, il s'éloignera de l'abstraction pour revenir à une figuration onirique, toujours riche d'inventions et de fantaisie.
Méditation orientale, poésie, musique et jeux sur les mots nourrissent des œuvres mystérieuses et souvent pleines d'humour, qui sont autant d'énigmes à décrypter et dont le titre donne parfois la clé: mandalas, janusiennes, chapeaux métaphysiques, maîtres à penser, des livres comme vous n'en lirez jamais…
Ce sont quelques unes de ces œuvres, pour la plupart inédites, représentatives de l'importante production et de la créativité foisonnante de Raymond Pagès, que la galerie Cour 16 avait choisi de présenter sur ses cimaises à l'occasion de son vernissage inaugural.