du 24 mai au 29 juin 2012
1955 – 1960, période charnière dans la vie artistique française : le Salon des Réalités Nouvelles, jusque là principalement consacré à l’abstraction géométrique, s’ouvre aux autres tendances de l’abstraction, allant même jusqu’à accepter des œuvres qualifiées de "figurations allusives".
Le Salon des Jeunes Peintres, devenu en 1954 le Salon de la Jeune Peinture et consacré à la peinture figurative, évolue, passant progressivement des œuvres doloristes ou misérabilistes de la décennie précédente à une peinture plus optimiste, axée sur la recherche du bonheur.
Le tout récent Salon Comparaisons (né en 1954), cherche à montrer des œuvres tant figuratives que non figuratives, et s’ouvre aux artistes étrangers, notamment sud-américains.
L’ "abstraction lyrique" va céder la place au "Nouveau Réalisme" de Restany, Klein, Arman, Tinguely…
Le vieux Salon des Indépendants, le Salon de Mai, le Salon d’Automne et celui des Peintres Témoins de leur Temps continuent d’enrichir l’offre plastique.
Rendant hommage à quelques artistes de la galerie, éminents représentants de cette période,
Cour 16 présente un accrochage d’œuvres, toutes datées, tant figuratives que non figuratives.
Pour les œuvres de figuration, on notera un exceptionnel ensemble de vues de chantiers de Jack Ottaviano, une des toutes premières peintures de Danièle Perré et une remarquable "Composition à la guitare" de Zora Staack.